Il ressort de ces indications que le groupe qui figurait dans la procession comportait, Saint-Georges (Figurant ou statue ?, cf. "Poupée Saint-Georges" du chant) et un dragon porté, que tenait en laisse, au bout d'une cordelière de soie, la "Pucelette", que l'on retrouve encore, de nos jours, dans la Procession de Wasmes.
Non contente de s'introduire dans la procession, la confrérie, sur commande des Chanoinesses de Sainte-Waudru (cf. Procession), monte ensuite, sur le marché de Mons (Le Grand Marché est devenu la Grand-Place), en août 1490, un "mystère de Saint-Georges, représentation à grand spectacle qui dura quatre jours. | Gravure illustrant "le Lumçon", éd. Hoyois, 1825
|
|
Comment alors ne pas frapper l'imagination de ces gens qui, faut-il le rappeler, n'avaient qu'une espérance de vie aussi courte que leur liberté et leurs moyens de subsistance. Mais, n'en déplaise aux chauvins, les dragons et les processions étaient légion au Moyen Age.
La plus ancienne description du Groupe de la Procession est donnée par GJ de Boussu (Histoire de La Ville de Mons, p.41) en 1725 : "En mémoire de cette victoire signalée, on porte à la Procession solennelle qui se fait le jour de la Très-Sainte-Trinité, la figure d'un dragon entouré de plusieurs cavaliers qui représentent le valeureux Gilles de Chin avec sa suite, que la corruption du langage, |