En fin de compte, la procession de la Trinité et le "Lumeçon" continueront leur existence à Mons. Ce qui ne fut pas le cas dans les nombreuses autres villes où se genre de manifestations se déroulaient également (Voir Routes de Saint-Georges). Moins de dix ans se sont écoulés quand l'installation à Mons, en 1794, des révolutionnaires français met un terme définitif à l'existence du Chapitre Noble de Sainte Waudru.

Durant neuf années (1794-1803), les reliques de sainte Waudru furent mises en sécurité. Le corps de la sainte fut déposé en Allemagne à Rattingen, tandis que le Chef était mis en sûreté à Liège.

Dans le même temps, le Car d'Or était utilisé par les Français pour promener les déesses Raison et Liberté tandis que le mobilier de la Collégiale était pillé et la Chasse fondue.

(De récentes analyses ont démontré que les ossements contenus dans l'actuelle châsse avaient bien appartenu à une femme ayant vécu au VIIe siècle. Il a donc été accepté qu'il s'agissait plus que probablement des restes de sainte Waudru.

En 1803, comme le mentionnent les chronogrammes du Car d'Or, les reliques entrèrent solennellement à Mons. La Procession de la Trinité reprit alors son cours, mais sans le faste de l"Ancien Régime".

En 1820, une importante modification fut imposée à l'organisation de la Procession.


Joseph II Source


Plaque commémorant l'allocution de Danton au lendemain
de la Bataille de Jemappes.

 interdit la présence des acteurs du "Jeu de saint Georges et du dragon".

Le Doyen de l'époque, trouvant que cela était déplacé au sein même de la Procession,

Le Combat dit "Lumeçon", proprement dit se déroule sur la Grand' Place dès que les reliques de sainte Waudru sont rentrées dans la Collégiales à l'issue de la Procession.

En 1980, les acteurs retrouvent leur place, mais passive, dans la Procession. Plus tard, ils se retrouvent dans de nombreuses phases "In Collégiale" au cours de la Ducasse (Voir Acteurs et Procession).

La Première Guerre Mondiale privera les Montois de leur Ducasse.

En 1931, suite au cortège historique organisé pour le centenaire de l'indépendance de la Belgique, le Chanoine Edmond Puissant remit la Procession en valeur.

Il lui redonna un luxe qu'elle avait perdu au XIXe siècle. Sous son impulsion, la Procession devint davantage un cortège historico religieux, évoquant le prestigieux passé de la Ville de Mons, à la Renaissance, surtout.

Le Second Conflit Mondial perturbera encore l'organisation de la Procession et du Combat.


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